"Le Bout du Monde" est à votre portée

Voilà, "Le Bout du Monde" est en théorie en rayon. En réalité, il faut parfois attendre quelques jours avant de le voir apparaître en librairie.

Je vous ai déjà communiqué un résumé, et on le retrouve aussi sur le blog des éditions Syros (collection Soon), qui publie ce roman destiné aux jeunes lecteurs à partir de 12 ans, que j'ai écrit il y a un an, et corrigé au printemps.

Peut-être vous posez-vous cette question: pourquoi cette phrase à la fin de l'un des résumés ("Et si le bout du monde était en réalité une porte vers l'infini?")

Sans tout dévoiler, voici quelques éléments. Nash, le héros âgé de 15 ans, se retrouve malgré lui coincé dans un village, sur une planète perdue (nommée Toy), au milieu d'un peuple de montagnard qu'il juge au début très arriérés. 

Seulement voilà: en plus de tomber amoureux d'une jeune (et jolie) paysanne du coin, il va vite se rendre compte que les villageois lui cachent bien des mystères.

Dans ce livre j'ai voulu poser cette question: sommes-nous vraiment si évolués qu'on le croit? Est-ce que les nouvelles technologies sont synonymes de progrès, ou bien pourrait-il y avoir d'autres solutions, d'autres voies, si l'on considère que le but du progrès est de rendre les gens plus heureux ? 

Nash va vite se rendre compte que l'évolution, pour les habitants de Toy, ce n'est pas de de savoir maîtriser un réseau informatique ou de construire un vaisseau spatial. 

Et si au fond, les plus primitifs n'étaient pas les habitants de Toy, mais Nash et ceux de sa civilisation dite moderne?

J'ai eu l'idée de ce roman au cours de l'été 2009, tout en haut des Pyrénées (qui m'ont inspiré  bien des décors, des atmosphères, des situations). Nash cependant ne se contente pas d'adopter le mode de vie des habitants de Toy et de les défendre contre des trafiquants hostiles : il veut aussi percer leurs mystères. 

Quels mystères? Hé, je ne vais pas tout vous dévoiler!! Mais je me suis inspiré de deux réflexions de scientifiques : l'un expliquait que nous ne connaissions en vérité que 5 % de ce qui compose véritablement l'univers! Effectivement, la nature de deux éléments essentiels, la matière noire et l'énergie sombre, qui composent 95 % de l'univers, restent pour l'instant mystérieux. A partir de là, tout est envisageable, n'est-ce pas? 95 % de l'univers est invisible! Cherchez, vous verrez que ces chiffres sont réels, et donnent le vertige!

Un autre scientifique expliquait que nous n'en savions guère plus sur la manière dont fonctionne notre cerveau. Comment prenons-nous une décision ? Qu'est-ce qu'un rêve? D'où vient notre imaginaire, signifie-t-il quelque chose ? Voilà des mystères avec lesquels nous vivons à tout moment, sans trop nous en préoccuper. Pourtant, ces questions peuvent aussi donner le vertige.

Enfin, j'ai constaté au cours de mes voyages que les Humains, même s'ils ont beaucoup de points communs quel que soit l'endroit où ils habitent, ne voient pas tous le Monde de la même manière. Ces différences sont passionnantes car elles permettent d'enrichir nos idées. Je me suis particulièrement intéressé, cette fois, à la manière dont les Aborigènes conçoivent le Monde, la vie, et je m'en suis inspiré.

En échouant dans les montagnes de Toy, Nash, je vous l'assure, ne sait pas dans quel voyage il s'est embarqué. Il va être étonné! Vous aussi j'espère.

Je vous invite à embarquer jusqu'au bout du monde... voire au-delà.